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Sur le marché privé de la santé, les assurances médicales acceptent souvent de en [url=http://www.kekao.cc/home/space.php?uid=63988&do=blog&id=160773]nike air jordan pas cher Civilization V, la strat[/url] charge les traitements contre la stérilité pour les femmes célibataires, et des cliniques accueillent des patientes lesbiennes. La liberté de choix est le [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] plus souvent envisagée comme un enjeu de préservation de la sphère privée face au risque d'ingérence de l'Etat. En France, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] en revanche, si le choix individuel relève bien du domaine de la vie privée, les concepts de et de choix sont plus généralement des enjeux de protection de l'individu, non contre l'Etat, mais contre toute exposition publique non souhaitée.
Rappelons tout d'abord qu'il a fallu le XIXe siècle pour que l'Etat s'intéresse au couple hétérosexuel marié et en de procréer. Paris encouragea ainsi les naissances par des politiques natalistes dont l'objectif était de la démographie nationale pour du pays un rival capable de l'. Le faible succès de l'eugénisme en France y trouve son explication.
Comme en France, les opposants [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] les plus mobilisés contre le mariage, l'adoption et la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples du même sexe aux Etats-Unis sont issus [url=http://www.nsl.co.jp/jinzai/postmail.cgi]barbour sale The Land of Hop[/url] d'une coalition d'organisations religieuses et politiques de droite. Pourtant, de nombreux républicains modérés, voire conservateurs, à l'image, au , du premier ministre , ont pris position en faveur du mariage gay et des familles homosexuelles au motif que le mariage est source de stabilité sociale.
Il convient aussi de que parentalité et reproduction ne sont pas synonymes. Ils sont nombreux à gauche, en France, à le mariage homosexuel tout en restant [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] ambivalents sur la question de l'homoparentalité, ambivalence qui se manifeste par une opposition à l'ouverture de l'accès aux techniques d' à la procréation.
Aux Etats-Unis comme en France, les craintes en matière de bioéthique portent sur le clonage, l'eugénisme (par exemple à des fins de sélection sexuelle ou d'élimination des handicaps) ou l'exploitation de femmes défavorisées dans le cadre de la gestation pour autrui (GPA). Mais ces sujets entrent rarement en ligne de compte dans américains sur le mariage gay, l'adoption ou l'accès des lesbiennes aux techniques de reproduction. Ces débats se concentrent plut?t sur la question de la liberté individuelle. C'est en effet le concept de "choix" individuel qui distingue, à tous les égards, le débat fran?ais du débat américain. Ainsi, aux Etats-Unis, la gestation pour autrui peut être autorisée (bien qu'encadrée) parce [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] que l'Etat se refuse à empiéter sur les décisions individuelles en matière de traitements [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] médicaux.
Bien des psychanalystes fran?ais, et les personnalités politiques qui se réfèrent à eux, ont oublié la longue histoire de la sexualité. Ils invoquent l'ordre symbolique et le couple homme-femme comme cadre "naturel" dans lequel na?tre un enfant, ainsi intégré à un monde patriarcal et à un univers de références sociales sans lesquelles il risquerait de un adulte mal adapté. Par comparaison, le concept de père [url=http://www.px.tsukuba.ac.jp/home/tcm/kyoshida/cgi-bin/postmail.cgi]louboutin Faut-il ressusciter[/url] de famille a peu de prise aux Etats-Unis, sinon comme instrument rhétorique utilisé, pour l'essentiel, par la droite religieuse et conservatrice.
Le mariage et la procréation au sein du couple hétérosexuel tels que nous les comprenons aujourd'hui semblent naturels, mais ils sont au fond le produit de l'évolution historique du nationalisme et du capitalisme en Occident. Or, les couples du même sexe, avec ou sans enfants, viennent en question le "naturel" présumé de la [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] hétérosexuelle.
le mariage [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] et l'adoption pour les couples homosexuels. En mai 2012, aux Etats-Unis, le président s'est prononcé en faveur des unions entre personnes du même sexe, et en novembre, lors de référendums sur la question organisés en même temps que la présidentielle, les Américains de quatre Etats ont soutenu cette idée. Nul doute que les deux pays sont à un tournant sur cette question de société, et une comparaison pourrait de mieux leur évolution.
Cette tension juridique entre Etat central et Etats fédérés explique en partie pourquoi l'opinion publique se montre plus ouverte sur le mariage gay, l'adoption et [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] l'aide à la procréation que les lois qui les encadrent. Aux Etats-Unis, les évolutions sociales commencent souvent par le bas, bien avant d'être ratifiées par la ou le législatif. Le contraste transatlantique sur la question du mariage gay montre ainsi deux conceptions [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] différentes du r?le de l'Etat dans tous les aspects de la vie. [url=http://www.americatownmovie.com]air jordan pas cher[/url] Ces distinctions historiques mettent en scène des définitions bien distinctes de la "normalité" et de la liberté.
Enfin, le fédéralisme américain se traduit par une expression du de l'Etat différente de celle que conna?t la France. Les tensions entre le gouvernement fédéral et les législations diverses adoptées par les cinquante Etats de l'Union sont source de confusion juridique. Jusqu'à ce que Barack Obama affiche son soutien au mariage gay, la tendance répandue chez les acteurs politiques consistait à que les questions relatives aux familles homosexuelles étaient du ressort des Etats. La législation sur l'adoption pour les couples du même sexe est de ce fait un véritable patchwork : seize Etats et le l'ont autorisée ; les trente-quatre autres Etats traitent les demandes [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] au cas par cas ou bien l'interdisent.
Traduit de l'anglais par