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Malgré les pressions de plusieurs pays européens, l'Alliance reste sur ses positions. Paul Quilès dénonce son fonctionnement.

Pas de consensus. Le comité politique de l'OTAN, réuni [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] mardi à Bruxelles, n'est pas parvenu à se mettre d'accord sur la désormais très médiatique question des munitions à l'uranium appauvri. La proposition italienne d'un moratoire a donc été rejetée. Elle a été motivée par l'apparition en Italie d'une trentaine de maladies suspectes, dont cinq [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] leucémies mortelles, chez d'anciens soldats ayant servi dans les Balkans. La polémique, partie d'Italie, n'a cessé d'enfler dans toute l'Europe après la découverte d'une trentaine de décès suspects de militaires européens ayant servi dans les Balkans. La question des effets des [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] munitions " UA " (uranium appauvri) était débattue pour la [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] première fois au sein des 19 ays membres de l'Alliance depuis l'apparition de ces cas de cancers. L'idée italienne, qui a été soutenue publiquement lundi par le chancelier allemand Gerhard Schr?der, avait été rejetée par les ?tats-Unis et la Grande-Bretagne. Les autorités militaires de l'OTAN ont jusqu'à présent nié les risques éventuels de l'usage de munitions à uranium appauvri, les jugeant " virtuellement " nuls. Tous les membres du comité ont admis cependant qu'une réaction de l'OTAN était nécessaire pour dissiper les craintes. Les ambassadeurs de l'OTAN ont aussi demandé des informations plus détaillées aux autorités militaires sur les sites visés en Bosnie en 1995 avec ces munitions. L'Alliance a promis de livrer rapidement [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] les cartes correspondantes, comme elle l'a déjà fait en ce qui concerne la guerre du Kosovo de 1999.
L'Alliance atlantique n'étant pas une organisation scientifique, l'une des idées proposées mardi consisterait à en [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] faire un centre de recueil et de tri de toutes les informations relatives à l'uranium appauvri et à ses effets sur la santé. [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] Les études sur [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] ce problème sont toutefois du ressort des ?tats membres et d'organisations extérieures. Les résultats des discussions du comité politique doivent être [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]jordan pas cher[/url] transmis au Conseil de l'Atlantique Nord, principal organe décisionnel de l'OTAN, qui se réunit mercredi et pourrait faire des recommandations. Le comité médical de l'OTAN, composé des chefs des services de santé des forces armées des pays membres, abordera également cette question lundi prochain.
Par ailleurs, le secrétaire général de l'OTAN, lord Robertson, sera re?u jeudi à Stockholm, la Suède exer?ant la présidente tournante de l'UE, tandis que les ministres européens des Affaires étrangères se pencheront prochainement sur la [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] question, [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] a annoncé le premier ministre suédois, Goran Persson.
Toujours à Bruxelles, la Commission européenne a demandé, mardi, à un groupe d'experts de rendre un avis scientifique sur l'éventualité d'un lien entre l'utilisation de ces munitions et l'apparition de cancers chez des militaires ayant servi dans la région, tant en Bosnie en 1994-1995 qu'au Kosovo depuis le printemps 1999. Les ?tats-Unis ont reconnu avoir tiré plus de 40 000 de ces munitions contre les forces serbes ou yougoslaves mais en démentant que ce métal ait pu entra?ner des maladies. Les experts indépendants, déjà sollicités sur le problème de la protection aux radiations, devraient pouvoir rendre leur réponse d'ici le début du mois de février.
À Paris, Paul Quilès, président de la Commission de la défense nationale à l'Assemblée nationale, a mis en cause le fonctionnement de l'OTAN et la loyauté des Américains. Selon lui, les " syndromes " illustrent " un des problèmes essentiels de fonctionnement de l'OTAN où les ?tats-Unis restent enclins à prendre des décisions unilatérales sans en informer leurs alliés, même a [url=http://www.bankonco.com/hollister.php]hollister[/url] posteriori ". L'ancien ministre de la Défense a également annoncé l'élargissement aux Balkans du champ d'investigation de la mission parlementaire sur " les conditions d'engagement des militaires fran?ais ayant pu les exposer au cours de la guerre du Golfe à des risques de pathologies spécifiques ". Interrogé par les membres de cette mission, le médecin général Jean-Yves Treguier, spécialiste de la protection radiologique, a annoncé que les soldats fran?ais ayant servi dans les Balkans peuvent être, s'ils le souhaitent, testés pour une éventuelle contamination. Le ministère de la Défense a confirmé la mise en place prochaine de ce dépistage.
Damien Roustel

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