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Le gouvernement prévoirait l'obligation de consentement des parents. Une modification de la loi sud-africaine datant de 2008 permet pourtant de se dépister dès l'?ge de 12 ans sans l'accord de ceux-ci. Si le gouvernement introduit cette contrainte, ce sera un obstacle important au dépistage, estime Michael Bennish, responsable de l'ONG Mpilonhle : "Il va être difficile d' des réponses, car il [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] y a beaucoup d'orphelins. De plus, il va y des refus des parents qui auront peur, par exemple, d'être dénoncés s'il y a de la violence sexuelle dans le cercle familial."
"Choc terrible"
De plus, les enfants d'un même établissement pourraient être dépistés tous le même jour. L'ONG étale au contraire son action pour y intégrer des séances collectives d'information. "Je me suis fait dépister, puis j'ai poussé ma mère à le aussi", explique [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] une adolescente. Pour d'autres, le chemin sera [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] plus long. "Avant, je ne savais pas ce que c'était, le sida, et je ne me protégeais pas, raconte un élève. Et je ne le fais toujours pas, car je suis un homme, un vrai, [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister outlet[/url] ?a ne peut pas m'."
Près de 3 % des moins de 19 ans sont affectés par le virus du VIH, selon un rapport publié en 2010 par le Conseil de recherches en humaines (HSRC) sud-africain. La précocité des relations sexuelles, parfois non protégées, explique ce taux élevé. Plus de 40 % des 15-17 ans seraient actifs sexuellement. "Des filles sont aussi victimes de "papas g?teaux", qui les attirent avec des pour avec elles. Et ils [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] n'utilisent pas de préservatifs", raconte , une éducatrice de Mpilonhle.
Dépister dès le plus jeune ?ge, c'est un plus t?t en cas de contamination. C'est aussi déstigmatiser la maladie en cas de résultat négatif, et la prévention.
Gérée par un couple américano-belge, cette ONG a pris les devants d'un programme national qui va être mis en place dans les prochaines semaines par le gouvernement sud-africain. Tous les élèves [url=http://www.cwtmuseum.com/home.php?mod=space&uid=184840][/url] de plus de [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] 11 ans sont concernés, soit près de 6 millions d'adolescents. A cette échelle, l'opération, qui relève du volontariat, est une première mondiale.
En cette chaude journée de février, dans cette école située à plus de 200 kilomètres au nord de Durban, la capitale de [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] la région c?tière et rurale du KwaZulu-Natal, en , Nombuso et [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] ses camarades de classe en uniforme noir et bleu foncé s'apprêtent, de nouveau, à à tour de r?le dans les camionnettes aménagées en salles de dépistage.
3,8 % des élèves de terminale dépistés se sont révélés positifs en 2010. "C'est un choc terrible pour un gamin, raconte , une assistante sociale de Mpilonhle. La première réaction est souvent le déni, puis ils se disent qu'ils vont , on leur dit que non, et on les accompagne à la clinique, et, parfois, chez leurs parents."
Ce suivi mené par des personnes qualifiées a un co?t. L'ONG, qui dispose d'une centaine de salariés, dépense chaque année un million de dollars (environ 736 000 euros), financés à 80 % par le fonds américain Pepfar et par l'actrice sud-africaine . Les observateurs doutent que le gouvernement sud-africain puisse y [url=http://park15.wakwak.com/~haruka/cgi-bin/off/yybbs.cgi]hollister pas cher Best Affor[/url] autant de moyens.
Prévu dès février, le lancement de ce programme a d? être retardé en raison du débat qu'il a suscité. "Le gouvernement s'est focalisé sur le nombre de dépistés à , sans [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] le temps de s' que les droits de l'enfant seraient bien garantis", juge Niekerk, la directrice de l'ONG Childline. [url=http://wl.zjhaigao.net/home.php?mod=space&uid=18412][/url] Les autorités, qui planchent encore sur les modalités de la campagne, ont assuré qu'elles opteront pour "une approche réfléchie et [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] prudente".
78 % des élèves des douze lycées ciblés par Mpilonhle sont d'accord pour la prise de sang. L'ONG avait pris soin d' l'accord préalable des conseils d'administration de chacune des écoles, où siège une majorité de parents.
Second point de débat : la confidentialité. Dans une société où la stigmatisation liée à cette maladie reste forte, comment pour que l'élève qui obtient un résultat positif ne soit pas repéré par ses camarades ? Avec Mpilonhle, les entretiens individuels d'une heure laissent le temps de procéder au dépistage et d' un résultat (quinze minutes environ) avant la fin du tête-à-tête. Ni le [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] proviseur ni les enseignants n'ont accès aux données individuelles, protégées dans des fichiers informatiques.
Elle en a encore la chair de poule. "Si effrayée" à l'idée de se dépister du . C'était en 2010. Nombuso Dlamini, une adolescente de 16 ans aux yeux pétillants et aux cheveux tressés, avait des relations sexuelles régulières avec son petit ami, mais sans protection. "J'étais négative, ?a a été un immense soulagement." Depuis, son copain met des préservatifs.
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Le lycée Nkosana fait partie des douze établissements sélectionnés [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie uk[/url] par l'organisation non gouvernementale (ONG) Mpilonhle ("une belle vie" en langue zouloue) pour une campagne de sensibilisation et de dépistage du sida dans la province la plus touchée du pays. Depuis 2007, 10 000 élèves y ont participé. Le double si l'on y ajoute les opérations occasionnelles dans d'autres écoles environnantes.