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Qui est la suivante : dans le cas où il serait arrivé malheur au président, que se serait-il passé ? Un pays est bien placé pour que le et les questions de nationalité ne font bon ménage que quand tout va bien : la , entrée dans une crise profonde dont l'une des causes était la question de la nationalité d'.
Sautant sur l'occasion, le vice-président du gouvernement précédent, avocat de formation, souhaite une action en pour , au juste, quelles sont les responsabilités exactes de Guy Scott. On ne peut lui tort. Le président Sata, qui a de la verve, et qu'on surnomme "King Cobra" pour cette raison, l'a qualifié aussit?t [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] d'"avocat le plus incompétent d'Afrique", mais cela ne suffira pas à régler la question.
Pourtant, il serait dangereux de de vue une des particularité de la fonction de vice-président. En cas de décès ou d'incapacité du chef de l'état, le vice-président est supposé lui succéder. Or un article de la constitution, fabriqué pour empêcher un ancien chef de l'état, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] , de se représenter, stipule que [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] le président zambien doit être issu de parents tous deux nés dans le pays et en possédant la nationalité. Ce qui n'est pas le cas de Guy Scott.
Lorsque Guy Scott a été élu député de Lusaka, en 2006, [url=http://www.corsodiesperanto.it/hoganit.html]hogan outlet[/url] voici ce qu'il disait : "Ma victoire, je la dois à un vote noir, et, si vous comptez les Blancs qui votent à Lusaka central, devez à peu près à cinq. J'ai bénéficié de 20 000 voix du peuple zambien parce qu'ils veulent des résultats. Ils ne sont pas intéressés par ma couleur."
La Zambie n'en est pas là. On peut aussi, dans l'immédiat, méditer sur le cas d'un autre Zambien, élu, lui, en octobre 2011, à huit mille kilomètres de son pays. Killion Munyama, professeur d'économie, est devenu député en . Deux points communs avec Guy Scott : ils nés dans le sud de la Zambie et ont une formation universitaire d'économie. Serait-ce le sésame de la déracialisation politique ?
Guy Scott est élu député, puis devient ministre de l'agriculture. Quelques années plus tard, il quitte son poste et son parti, le MMD. Traversée du désert. [url=http://atcaishi.com/home.php?mod=space&uid=19897][/url] Un jour, le téléphone sonne : Michael Sata est en train de le MMD à son tour, et avec fracas : il espérait être investi candidat, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] un autre est nommé, qui deviendra président. Dans sa fureur, Michael Sata décide de créer sa propre formation, le Front patriotique. Il propose à Guy Scott de son pour à l'assaut du . "Il nous faudra dix [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] ans", prophétise l'ex-professeur. Les voici partis pour leur première défaite électorale : 3,4 % des voix à la présidentielle de 2001.
En Zambie, la Scott, venue d'Ecosse et d'Angleterre, fait partie du paysage. Les parents étaient connus pour leurs en rupture avec celles de la société coloniale. Son père, député indépendant, appelait à l'indépendance dans son journal. Le jeune Guy, né en 1944, espérait dès l'?ge de 9 ans un destin politique et [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]www.corsodiesperanto.it/peuterey.php[/url] la fin du colonialisme, dans le même élan.
A l'échelle du continent noir, il n'existe pas d'exemple similaire. Les Zambiens sont donc pourvus d'un animal rare. Or la question est loin de un intérêt colossal dans le pays. Un Blanc nommé vice-président ? Oui, et alors ? Tant que les responsables politiques ou les chefs traditionnels ne viennent pas leur grain de sel, ce ne sont pas les électeurs que cela risque d'émouvoir : ils l'ont [url=http://zcontent.net/forum/newtopic]nike air jordan pas cher Le nombre de néonaticides en France est largement sous-estimé, selon lInserm[/url] déjà élu député plusieurs fois dans le passé.
Le voici de retour à [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] Lusaka, sans sa première femme, et décidé à se en politique. C'est alors qu'il fait la [url=http://www.sidegemeinde.com/peutereyoutlet.php]peuterey outlet[/url] connaissance de , self-made-man doté d'un génie politique, qui flaire le talent de cet enthousiaste, lui confie sa circonscription pour les législatives et lui présente sa future femme.
Dans les dix ans qui suivent, leurs tribulations ont été nombreuses, jusqu'à ce mois de novembre 2011, où Michael Sata a été enfin élu président de la Zambie et Guy Scott (déjà vice-président du parti) désigné vice-président. Il n'est pas le représentant d'un parti oeuvrant pour les intérêts de la communauté des Blancs, mais [url=http://www.corsodiesperanto.it/woolrich.php]woolrich outlet[/url] un individu à la peau blanche. La nuance, de taille, indique que la politique zambienne est, au moins en partie, déracialisée.
Lorsque l'indépendance est arrivée en 1964, terminait ses études en Grande-Bretagne. Revenu au pays, il y devient [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich outlet[/url] fonctionnaire et [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]www.par5club.com/louboutin.php[/url] entrepreneur. Les temps du parti unique sont durs, plus durs que les rêves d'enfant. La Zambie des années 1980 s'effondre en même temps que le cours du cuivre et la nationalisation hasardeuse des mines. Guy Scott repart alors en Grande-, et y enseigne à l'université jusqu'au retour du multipartisme [url=http://wd.zfkjw.cn/bbs/home.php?mod=space&uid=2565][/url] dans son pays.
Guy Scott, le nouveau vice-président zambien, a théoriquement tout pour les regards. Un Blanc, descendant de colons, avec de telles responsabilités politiques dans un pays d' subsaharienne, un demi-siècle après les indépendances, cela ne court pas les présidences.
Lorsque Michael Sata a quitté la Zambie, le 8 janvier, pour aux célébrations du centenaire de l'ANC, le parti de , il a confié l'autorité sur les affaires publiques à son ministre des , Alexander Chikwanda, donnant ainsi l'impression qu'on ne saurait les clefs du pays à un Blanc.
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