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De sanctuaire [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] islamiste, Londres est devenue une cible. ? Ici à Londres, c'est la liberté. On nous laisse tranquilles, et même on nous aide ?, déclarait à l'Humanité du 13 février 1977 un islamiste algérien rencontré dans la capitale britannique. [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] Toute la palette de l'islamisme mondial, des radicaux aux modérés, cohabitait à Londres, où elle bénéficiait du g?te et du couvert. Nombreux sont ceux qui, à l'image d'Abu Qutada, condamné à mort en Jordanie pour actes terroristes, ou Yasser El Serri, membre du El Djihad talia el fatah (organisation égyptienne), ont bénéficié de l'asile politique. Ce dernier, qui a réussi à fuir l'?gypte après les attentats de Louksor, a même créé un Observatoire islamique dont le but est de dénoncer les atteintes aux droits de l'homme dans les pays arabes et musulmans. Il se trouve que de sérieux soup?ons pèsent sur ce défenseur islamiste des droits de l'homme qui était en relation avec le groupe qui a organisé l'assassinat de Shah Massoud en septembre 2001. D'autres, comme le Syrien Omar Bacri ou l'?gyptien Mustapha Kamel, dit Abou Hamza, ont bénéficié de la citoyenneté britannique. Plus nombreux sont ces islamistes originaires du continent indien, comme Anjem Choudary, Zahir Khan, citoyens britanniques d'origine indo-pakistanaise, dirigeants du mouvement Al Mouhadjiroun. Moins nombreux mais plus discrets, car agissant dans une quasi-clandestinité, sont les militants et cadres de l'ex-GIA algérien passés au GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat). En moins d'une vingtaine d'années, les islamistes ont fait du territoire britannique une véritable base arrière. Ils ont ainsi créé des relais, des étapes et des circuits que sont Londres, Leeds, Sheffield et Birmingham, éditant et diffusant leur idéologie et leurs programmes sous forme de brochures, livres, tracts, journaux comme Al Ansar (GIA), cassettes audio et vidéo et à travers Internet. Les mosquées de Brixton, de Baker Street, où officiait Abou Qutada, d'Osmore Road, de Finsbury Park d'Abu Hamza étaient autant de lieux par où transitaient les futurs djihadistes en partance vers les lieux du djihad tels l'Afghanistan, l'Algérie ou la Bosnie. Djamel Beghal, Hervé Djamal Loiseau, retrouvé mort en octobre 2001 dans les montagnes de Tora Bora en Afghanistan, Kamel Daoudi, Richard Reid ont transité par ces mosquées londoniennes avant d'atterrir à Jallalabad (Afghanistan) via Peshawar au Pakistan. Sans compter ces [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] centaines d'anonymes qui ont séjourné [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] dans la capitale britannique. De plus, ces islamistes de toutes nationalités et de toutes origines disposaient de ramifications avec les réseaux basés en [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] Europe, dans les pays du Proche-Orient, au [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] Maghreb et jusqu'en Asie centrale et le Caucase, voire le Sud-Est asiatique. Mieux, ils ne semblaient pas manquer de moyens financiers, puisque l'existence [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] entre ces réseaux et des structures financières et bancaires est aujourd'hui avérée, même s'il est plus difficile de les démanteler. Ainsi, tout un réseau de sociétés écrans, d'associations caritatives, telles la Pakistanian Relief and [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] Development Fund, la Mouwafac Fondation, la Human International Concern, la Muslim Welfare, qui abritait la rédaction d'Etebcira, organe du FIS (Front islamique du salut, algérien), des structures financières - plus de 160 ont été recensées à Londres - qui brassaient des centaines de millions de dollars, souvent des dons de richissimes hommes d'affaires des pays du Golfe, sont suspectées de [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] financer l'islamisme radical. Oussama Ben Laden, avant de devenir le terroriste qu'on conna?t, était d'abord l'argentier de l'islamisme radical et disposait de relais bancaires en Grande-Bretagne. De plus, ils utilisaient et [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan[/url] utilisent sans doute encore un système de transfert de fonds reposant sur la parole donnée, appelée en arabe la ? hawala ? et qui ne laisse aucune trace comptable. Et c'est de Londres qu'ils revendiquaient les attentats commis alors en Algérie, en ?gypte et ailleurs dans le monde [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] arabo-musulman, sans être inquiétés. ? N'oublions pas que quelqu'un considéré comme un terroriste peut être qualifié le lendemain de combattant de liberté ?, déclarait en 1997 Jack Straw, alors ministre de l'Intérieur, en réponse aux accusations d'impunité dont jouissaient les islamistes en Grande-Bretagne. ? l'époque, Londres tout comme Washington voyaient dans les islamistes des alliés s?rs. Les attentats du 11 septembre 2001 ont modifié la donne. Sous la pression de Washington, Londres décide alors de sévir contre ses islamistes. Juste après l'adoption de la loi antiterroriste le 13 décembre 2001, plusieurs rafles permettent de démanteler des réseaux basés à Londres et Leicester. Abu Qutada, considéré comme le chef d'al Qaeda en Europe, est interpellé en 2002 et Abu [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] Hamza en mai 2004, avant d'être déchu de sa citoyenneté britannique. Mais Omar Bakri, citoyen britannique, leader du mouvement des Mouhadjiroun, qui a déclaré le 17 janvier 2005 que la Grande-Bretagne est désormais ? une terre de combat ? (Dar el Harb), demeure en liberté. Il n'en reste pas moins, comme le montrent les attentats de jeudi, que, pour avoir laissé se développer ces réseaux, Londres porte une grande responsabilité dans le développement de l'islamisme radical. Toutefois, face à ce nouveau type de terrorisme qui se meut et se développe dans le cadre d'une mondialisation néolibérale qui se traduit d'année en année par une aggravation de la pauvreté et de la misère dans les pays du tiers-monde sur fond d'absence de démocratie et de libertés, son démantèlement prendra sans doute du temps. Hassane Zerrouky

En laissant se développer sur son territoire des réseaux islamistes radicaux, le gouvernement britannique a ouvert la bo?te de Pandore. De sanctuaire, Londres est devenu une cible.

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