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En milieu de journée, plus personne ne bouge. Le silence qui règne est déchiré par le survol des chasseurs-bombardiers et le tournoiement des drones, ces avions sans pilote qui font du repérage pour les bombardements. Les bruits sourds qui se [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] font entendre sans discontinuer, de l'autre c?té de la vallée, attestent que les attaques n'ont pas baissé d'intensité et se rapprochent de Nabatiyeh. L'armée israélienne poursuit son entreprise de destruction systématique des voies de communication pour empêcher toute retraite des combattants libanais. Un paradoxe lorsque, dans le même temps, elle appelle la population à quitter l'ensemble du sud et affirme vouloir repousser la résistance à 20 kilomètres de la frontière.
Le sud du Liban se trouve sous un déluge de feu [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] permanent. L'armée israélienne n'accorde pas le moindre répit à une population durement éprouvée depuis treize jours maintenant. Dans la nuit de samedi à dimanche, des combats ont eu lieu dans les vallées qui mènent à Maroun al-Ras, près de la frontière israélienne, d'où partent les routes vers les deux grandes villes du sud du pays, Nabatiyeh et Tyr. Les Israéliens affirment avoir conquis cette localité libanaise. De [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] Nabatiyeh, on pouvait d'ailleurs deviner l'intensité des combats qui faisaient rage. Aux tirs d'artillerie lourde israéliens répondaient de fa?on sporadique les katiouchas de la résistance libanaise. Mais les deux parties ne se sont doute pas affrontées seulement [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] de cette manière. Le Hezbollah cherche l'affrontement direct. C'est sans doute pour cela que les Israéliens utilisaient des fusées éclairantes. Les combats ont duré toute la nuit, résonnant dans toutes les vallées de la région. Preuve que l'armée israélienne rencontre beaucoup plus de difficultés que prévu pour entrer en territoire libanais.
Pierre Barbancey
Nabatiyeh est une ville fant?me. Cette grande cité du Sud Liban se trouve à 15 kilomètres à vol d'oiseau d'Isra?l. Elle a été durement touchée par les missiles israéliens. La route principale est endommagée, les ponts ont été détruits et le centre est un tas de ruines. Dimanche matin, le maire, Mustafa Badreddine, a fait le tour de la ville pour conna?tre les problèmes [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] des habitants. Quelques épiceries ont rouvert, l'occasion de faire le plein de fruits, de légumes et de pain. Une bonne partie a déjà fui vers le Chouf, mais ils sont encore nombreux à vouloir rester. C'est le cas d'une institution de religieuses. ? C'est notre maison, notre terre, explique [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] soeur Lucie. Même si nous avons vécu des journées très dures, il n'est pas question de partir, de laisser tout ?a. Mais je ne sais pas comment ?a s'annonce maintenant. ? Pour le maire, ? une telle riposte est incompréhensible. Il y a visiblement des gens qui ont intérêt à faire éclater le Proche-Orient ?, dit-il, en faisant référence à ? l'administration américaine ?. Certains, titulaires d'un passeport occidental, ont bénéficié de l'opération menée par la France pour quitter cet enfer. Menée par les services de sécurité de l'ambassade de France, avec le concours de membres du GIPN et des commandos [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] Hubert, cette exfiltration a été accomplie dimanche. Une centaine de personnes ont rejoint Beyrouth. Parmi elles, Amal Taoube, qui se trouvait dans la petite localité de A?t Haroun : ? Nous avons été bombardés. Ma belle-soeur Hanniyeh, son fils Ali et sa femme, ses quatre petits enfants ?gés de un à sept ans ont péri ?, raconte-t-elle en larmes. Elle s'est échappée par la route. ? Nous avons mis près de cinq heures pour parcourir les 25 kilomètres jusqu'à Nabatiyeh, tous les ponts étaient coupés. C'était affreux. ?

envoyé spécial.
Malgré l'utilisation des chasseurs-bombardiers F16 et des hélicoptères de combats [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] Apache, elle ne parvient pas à déloger [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]air jordan pas cher[/url] cette résistance, qui n'est pas seulement composée des troupes du Hezbollah. Le mouvement chiite Amal est de la partie, ainsi que les militants communistes, dont tout le monde se souvient de l'engagement primordial après 1978. Hier, dès le milieu de matinée, les canons israéliens sont entrés à nouveau en action, alors que l'on percevait les vols réguliers des F16. La ville de Khiam a été pratiquement rasée [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] de la carte. C'est là que se trouvait l'horrible prison utilisée par les Israéliens et leurs supplétifs de l'Armée du Liban Sud (ALS) pour torturer et emprisonner les résistants libanais et palestiniens. Marjayyoun n'a pas été plus épargné. Des populations entières sont coincées dans certains villages frontaliers, comme Rmaich, qui se trouve à quelques kilomètres d'Aata ech Chaab, où ont été capturés les deux soldats israéliens le 12 juillet dernier, pris comme prétexte par Isra?l pour détruire le Liban. L'état-major israélien a fait savoir que [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan[/url] plus personne ne devait se trouver dans les villages au sud de Tyr. La nuit, on peut ainsi apercevoir des vortex de [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] lueur rouge, témoins de l'acharnement militaire israélien sur cette zone.
Le nombre de morts ne cesse d'augmenter, parmi eux beaucoup d'enfants. Alihajj Ali, le directeur de l'h?pital du Secours populaire, décrit des cadavres complètement br?lés et parle d'utilisation d'armes au phosphore. Les blessés des premiers jours ont été évacués. Le jeune Hassan Mahdi g?t sur un lit. Il porte une large cicatrice au front et un bandage à la cuisse. Alors qu'il roulait, la veille, un missile est venu s'écraser à proximité. Dans une chambre voisine, la vieille Oum Fatima porte encore les marques de l'horreur dans les yeux. Le visage noirci, les mains et les pieds bandés, elle a échappé de peu à la mort. ? Tout tombe sur les civils, commente Hassan Roumani, le chef infirmier. Nous ne recevons aucun combattant. ? Devant l'h?pital, les ambulanciers sont en état d'alerte : ? Quand je vais chercher des blessés, je ne pense à rien d'autre, souligne-t-il comme pour exorciser sa peur. Mon seul souci est de sauver les gens. Mais c'est vraiment affreux. Quand on voyait les cadavres de bébés, on n'osait même pas les toucher. ? Il rappelle qu'il doit faire vite, ? parce qu'en général les Israéliens frappent une première fois, puis reviennent tout de suite après ?. Pied de nez aux Israéliens, dans l'établissement d'Alihajj, Ne?la vient d'accoucher prématurément à cause des bombardements. C'est une vie nouvelle au milieu de la mort. Par précaution, elle sert son bébé dans ses bras et sourit doucement.

Nabatiyeh (Sud Liban),
Sud Liban . Cette zone est pilonnée par l'armée israélienne, qui poursuit ses incursions, non sans difficultés. Les combats sont frontaux et ne connaissent pas de répit. Reportage.
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