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L'indépendance du Kosovo [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] ne peut pas dépendre du fait que la Serbie le croit incapable d'une attitude responsable. Les Etats-Unis et leurs partenaires européens ont choyé le nationalisme serbe durant la majeure partie des années 1990, ce qui s'est soldé par des bains de sang. Il faut éliminer les instincts les plus sombres de la Serbie, et non s'y .
, de fa?on décisive, vers l'indépendance du .
Sur les 2 millions d'habitants que compte le Kosovo, environ 90 % sont albanais, tandis que le reste est majoritairement serbe. Belgrade insiste pour que la province reste sous souveraineté serbe, soutenant que le Kosovo est une terre ancestrale pour les Serbes, et que d'importants monastères et églises orthodoxes y sont situés. Plus largement, les opposants à la séparation du Kosovo et de la Serbie affirment que la redéfinition des frontières selon des critères ethniques pourrait déstabiliser les relations avec les Etats limitrophes : Macédoine, et Bosnie.
Deuxièmement, Pristina doit s' du des Serbes qui décideront de sur place après l'indépendance. Aux Albanais modérés de les appels à la haine et de la tolérance. Entre autres efforts en faveur des minorités, Pristina doit que [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] les sites chrétiens soient placés sous supervision internationale et en sorte qu'ils demeurent accessibles.
Malgré cela, les dures réalités du terrain font de l'indépendance la seule option viable. Dans l'incertitude actuelle, les relations entre la majorité albanaise, globalement musulmane, et la minorité serbe, essentiellement chrétienne orthodoxe, sont arrivées à [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] un point d'extrême tension. Les dirigeants albanais de Pristina, qui gouvernent le Kosovo en collaboration mouvementée avec les autorités des Nations unies, ne veulent rien à avec Belgrade. Et les Albanais continuent d' sur la discrimination ethnique subie dans les années 1990. Ils laissent les Serbes s' dans des enclaves fortifiées, de plus en plus pauvres. Les deux communautés sont séparées par un mur d'hostilité : il n'existe de société multiethnique ni dans les esprits ni dans les faits.
Les impératifs de stabilité requièrent de reconsidérer le principe de multiethnicité ; l' pour ou l'indépendance risque de le retour du chaos. Le Kosovo a déjà quitté l'orbite de la Serbie, et les Albanais indigènes sont intraitables quant à une [url=http://360.fysmw.cn/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=76679&fromuid=1737]mulberry outlet Il est temps de sortir de lautonomie de fa ade des universités[/url] séparation formelle, rendant totalement impossible d' la persistance de la souveraineté serbe.
Le Kosovo, province du sud de la , est sous administration internationale depuis que l'Organisation du traité de l'Atlantique nord () est intervenue, en 1999, pour un terme aux massacres et à la déportation de la albanaise par les [url=http://www.bankonco.com/hollister.php]hollister france[/url] forces de Slobodan Milosevic. Tenant à réduire sa présence dans [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] la région et confrontée à l'impatience grandissante des Albanais du Kosovo, la communauté internationale se prépare enfin à des négociations pour l' du Kosovo.
Il y a trois conditions préalables à l'indépendance. Premièrement, que Pristina se dote des éléments indispensables au bon fonctionnement d'un Etat. Ce qui implique de les institutions démocratiques, d' contre la corruption et la criminalité, [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] de contre la pauvreté et le ch?mage.
Il est vrai que l'indépendance du Kosovo pourrait au les nationalistes extrémistes en [url=http://www.izumito.com/Cgi-bin/takashima/bbs/joyful/joyful.cgi]hollister Soif de participati[/url] Serbie. Mais une politique plus agressive qui éloignerait Belgrade de l'objectif d'intégration dans l' ne ferait que les Serbes plus isolés et plus pauvres. Au lieu de des scénarios apocalyptiques en cas de perte du Kosovo, les dirigeants serbes feraient mieux d' la vie après la séparation et d'y préparer la population.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] par
? Charles A. Kupchan
Troisièmement — et c'est là le point le plus controversé —, la communauté internationale doit reconsidérer son opposition à la partition du Kosovo. De la rivière Ibar jusqu'à la frontière avec la Serbie, au nord, le Kosovo est peuplé presque exclusivement de Serbes. Pristina ne cherche pas à cette région qui, sous bien des aspects, fonctionne comme si elle faisait partie de la Serbie. Tant que Pristina n'entretient pas l'espoir d'échanger le [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] nord du Kosovo contre des [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin pas cher[/url] enclaves albanaises du sud de la Serbie, la partition représente aussi une sorte de compromis, offrant peut-être une motivation suffisante à Belgrade pour vers un accord.
La séparation pacifique du Kosovo et de la Serbie nécessitera un exercice subtil de de la part de la communauté internationale, un leadership courageux de la part [url=http://cgi.www5d.biglobe.ne.jp/~riding/aska/aska.cgi/http:/https:/r-forge.r-project.org/tracker/download.php/39/219/2231/230/pr20.html%2BResult:%2Bchosen%2Bnickname%2B%2522Robidr92%2522%3B%2Bsuccess%3B]barbour sale Haines de gauche[/url] de Belgrade, et une bonne gouvernance de la part des [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] Kosovars albanais — toutes choses qui ont gravement manqué jusqu'ici.
Or c'est exactement ce que le gouvernement serbe a en tête. "Plus d'autonomie, mais pas d'indépendance" : voilà la position de Belgrade. Elle [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] signifie que le Kosovo s'occuperait de ses propres affaires, tout en demeurant une partie de la Serbie, et renoncerait à une représentation propre à l'étranger. Le gouvernement serbe prétend qu'un Kosovo indépendant constituerait une menace pour les Serbes habitant sur place, et mettrait, en outre, en péril la démocratie en Serbie puisque les nationalistes extrémistes verraient leur renforcé.
Charles A. Kupchan est professeur de relations internationales à , à Washington. Une version développée de ce texte [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] para?tra dans la revue de novembre-décembre.